L’activité physique et le sport permettent de renforcer différents aspects travaillés en réadaptation. Ils favorisent notamment :
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l’intégration sociale des jeunes au sein de leur communauté;
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l’acquisition d’une autonomie favorisant l’intégration dans la société;
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le tissage de liens sociaux et d’amitiés avec des jeunes ayant des intérêts communs;
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le développement de la force et des habilités physiques et motrices, qui augmentent l’efficacité du jeune dans toutes les autres activités de son quotidien;
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l’acquisition d’un équilibre occupationnel aidant les jeunes à surmonter leur situation de handicap ou leurs difficultés;
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la consolidation de l’estime de soi et de la confiance en ses capacités, par l’atteinte d’objectifs personnels;
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le sentiment d’accomplissement et de bien-être;
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le défoulement, c’est-à-dire la libération d’un trop-plein d’émotions;
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la coordination oculo-manuelle, l’attention et la concentration, le développement des fonctions exécutives (organisation et planification);
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la prévention des déformations articulaires qui peuvent entraîner des douleurs;
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l’enrichissement de la communication et du langage, puisque l’enfant est amené à formuler des demandes et à utiliser le vocabulaire appris;
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la production claire de la parole par le développement du tonus du tronc, du support et du contrôle respiratoire;
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la compréhension du tour de rôle;
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le développement de stratégies de communication : attirer l’attention, soutenir son message par des gestes, répéter ou reformuler en cas de mauvaise compréhension, etc.
Par opposition, l’inactivité peut entraîner une diminution de la force et de l’endurance ainsi qu’une augmentation des raideurs musculaires et de la fatigue.
Pour les enfants d’âge scolaire ayant déjà fait de nombreuses heures de thérapie individuelle, la participation à une activité physique en groupe est souvent perçue particulièrement positivement.
La condition de certains enfants nécessite la recherche de sports ou de loisirs adaptés c’est-à-dire modifiés dans leur mode de pratique, leurs règlements ou leurs équipements pour s’adapter aux limites de ceux qui le pratiquent.
Pour commencer, la famille doit faire le point sur les goûts du jeune et sur ses capacités, afin de choisir le secteur d’activité et d’identifier l’accompagnement ou l’organisation spécifique nécessaires (transport par exemple).
Ceci fait, la famille et le jeune peuvent consulter l’éducatrice spécialisée de l’équipe de réadaptation de leur enfant, le coordonnateur clinique du programme ou tout autre thérapeute de l’équipe. Ils les aideront à identifier les ressources de leur secteur, les conseilleront dans leur choix et identifieront si des moyens particuliers doivent être mis en place.
Pour information, un bottin de ressources est disponible aux deux entrées principales du Centre de Réadaptation Marie Enfant et dans les cliniques externes (au sous-sol de l’établissement).
Il est également disponible sur le site Internet: Bottin des ressources CRME.