Même si les comportements et les attitudes communicatives de l’entourage ne sont pas les causes du bégaiement, vous pouvez parler et agir de façon à créer des situations environnementales et communicationnelles favorables et ainsi aider l’enfant à parler plus facilement.
Parlez plus lentement
Ralentissez votre débit. Attendez au moins deux secondes avant de prendre la parole en réponse à l’enfant, faites plus de pauses quand vous parlez.
Reformulez les énoncés contenant des moments de bégaiement plutôt que de demander de les corriger
Reformulez doucement et correctement le mot ou l’énoncé contenant un moment de bégaiement et poursuivez la conversation de façon naturelle. Les demandes excessives de correction risquent d’augmenter le bégaiement de l’enfant et de l’amener à moins prendre la parole.
Prenez le temps d’écouter l’enfant
Il est important de ne pas parler en même temps que l’enfant et de lui laisser le temps de prendre son tour de parole. Quand le jeune vous parle, accordez-lui votre attention et regardez-le. Il sentira qu’il peut vous parler sans se sentir pressé, sans avoir peur de se faire couper la parole, ce qui favorisera une parole fluide.
Laissez l’enfant terminer son moment de bégaiement
Lorsque l’enfant bégaie, il sait ce qu’il veut dire. Évitez de dire le mot à sa place ce qui pourrait l’amener à se décourager.
Évitez de conseiller l’enfant au sujet de sa parole
Donner des conseils comme « Parle plus lentement » ou « Respire avant de parler » à l’enfant risque davantage d’ajouter un stress aux situations de communication. Ce stress pourrait favoriser l’augmentation du bégaiement plutôt que la fluidité.
Concentrez-vous davantage sur ce que vous dit l’enfant et non pas sur comment il le dit. Il est très important de limiter au maximum les critiques. Pensez plutôt à faire des commentaires positifs !